BELLA E SUPERBA
Solea danzar la notte
l’irrequieta farfallina.
Superbamente girava
intorno un misero stagno
che la pallida luna indifferente
illuminava con un tenue raggio.
Bastava questo scorcio di luce
a rimirarsi quant’era bella.
Di vivaci colori
erano le ali ricamate
che scioccamente teneva
nascoste al mondo
e alle invidiose amiche.
Rozze falene guardavano,
con malinconico presagio,
questo notturno balletto.
Attratti dagli splendidi colori,
due pipistrelli neri
veloci senza pensieri,
si gettarono in picchiata
a gustarsi questo bocconcino
prima del mattino.
Ceronte
(Novembre 2019)
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Victor HUGO
1802 – 1885
La pauvre fleur disait au papillon céleste
La pauvre fleur disait au papillon céleste :
– Ne fuis pas !
Vois comme nos destins sont différents. Je reste,
Tu t’en vas !
Pourtant nous nous aimons, nous vivons sans les hommes
Et loin d’eux,
Et nous nous ressemblons, et l’on dit que nous sommes
Fleurs tous deux !
Mais, hélas ! l’air t’emporte et la terre m’enchaîne.
Sort cruel !
Je voudrais embaumer ton vol de mon haleine
Dans le ciel !
Mais non, tu vas trop loin ! – Parmi des fleurs sans nombre
Vous fuyez,
Et moi je reste seule à voir tourner mon ombre
A mes pieds.
Tu fuis, puis tu reviens ; puis tu t’en vas encore
Luire ailleurs.
Aussi me trouves-tu toujours à chaque aurore
Toute en pleurs !
Oh ! pour que notre amour coule des jours fidèles,
Ô mon roi,
Prends comme moi racine, ou donne-moi des ailes
Comme à toi !
ENVOI A ***
Roses et papillons, la tombe nous rassemble
Tôt ou tard.
Pourquoi l’attendre, dis ? Veux-tu pas vivre ensemble
Quelque part ?
Quelque part dans les airs, si c’est là que se berce
Ton essor !
Aux champs, si c’est aux champs que ton calice verse
Son trésor !
Où tu voudras ! qu’importe ! oui, que tu sois haleine
Ou couleur,
Papillon rayonnant, corolle à demi pleine,
Aile ou fleur !
Vivre ensemble, d’abord ! c’est le bien nécessaire
Et réel !
Après on peut choisir au hasard, ou la terre
Ou le ciel !
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1802 – 1885
La pauvre fleur disait au papillon céleste
La pauvre fleur disait au papillon céleste :
– Ne fuis pas !
Vois comme nos destins sont différents. Je reste,
Tu t’en vas !
Pourtant nous nous aimons, nous vivons sans les hommes
Et loin d’eux,
Et nous nous ressemblons, et l’on dit que nous sommes
Fleurs tous deux !
Mais, hélas ! l’air t’emporte et la terre m’enchaîne.
Sort cruel !
Je voudrais embaumer ton vol de mon haleine
Dans le ciel !
Mais non, tu vas trop loin ! – Parmi des fleurs sans nombre
Vous fuyez,
Et moi je reste seule à voir tourner mon ombre
A mes pieds.
Tu fuis, puis tu reviens ; puis tu t’en vas encore
Luire ailleurs.
Aussi me trouves-tu toujours à chaque aurore
Toute en pleurs !
Oh ! pour que notre amour coule des jours fidèles,
Ô mon roi,
Prends comme moi racine, ou donne-moi des ailes
Comme à toi !
ENVOI A ***
Roses et papillons, la tombe nous rassemble
Tôt ou tard.
Pourquoi l’attendre, dis ? Veux-tu pas vivre ensemble
Quelque part ?
Quelque part dans les airs, si c’est là que se berce
Ton essor !
Aux champs, si c’est aux champs que ton calice verse
Son trésor !
Où tu voudras ! qu’importe ! oui, que tu sois haleine
Ou couleur,
Papillon rayonnant, corolle à demi pleine,
Aile ou fleur !
Vivre ensemble, d’abord ! c’est le bien nécessaire
Et réel !
Après on peut choisir au hasard, ou la terre
Ou le ciel !
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Victor HUGO
1802-1885
Il povero fiore disse alla farfalla celeste
Il povero fiore disse alla farfalla celeste:
– Non scappare!
Guarda come i nostri destini sono diversi. Io resto
Stai andando!
Eppure ci amiamo, viviamo senza uomini
E lontano da loro,
E siamo simili e diciamo che lo siamo
Fiori entrambi!
Ma ahimè! l’aria ti porta via e la terra mi collega.
Destino crudele!
Vorrei imbalsamare il tuo respiro del mio respiro
Nel cielo!
Ma no, stai andando troppo lontano! – Tra i fiori senza numero
Stai scappando
E rimango solo a vedere la mia ombra girare
Ai miei piedi
Fuggi, poi torni; poi vai di nuovo via
Brilla altrove.
Quindi mi trovi sempre ad ogni alba
Tutto in lacrime!
Oh! affinché il nostro amore fluisca nei giorni fedeli,
O mio re,
Radicami o dammi le ali
Come te!
INVIO A ***
Rose e farfalle, la tomba ci unisce
Prima o poi.
Perché aspettarlo, diciamo? Non vuoi vivere insieme
Da qualche parte?
Da qualche parte nell’aria, se è lì che scuoti
La tua crescita!
Nei campi, se è nei campi che il tuo calice versa
Il suo tesoro!
Dove vuoi tu! che importa! sì, che sei senza fiato
O colore,
Farfalla radiante, corolla mezza piena,
Ala o fiore!
Vivere insieme, prima! è il bene necessario
E reale!
Dopo possiamo scegliere a caso, o la terra
O il cielo!
Complimenti e grazie caro Ceronte. Un abbraccio.